L'été et ses canicules rendent difficile l'organisation de sorties de terrain.
Notez cependant la date du 29 août à Labeaume, à 20 h 30 au Récatadou se tiendra une animation nocturne dédiée aux papillons et autres insectes nocturnes ainsi qu'aux chauve-souris. Des précisions seront données ultérieurement.
Deux nouvelles.
L'incident s'est produit au sud de Grospierres, à proximité du centre Loisirs Mécaniques. Lionel Coste, président des associations Fiber Nature et Qualité de vie à Grospierres ainsi qu'administrateur de l'association Païolive, est venu ce jour-là prospecter une zone concernée par un projet de parc photovoltaïque, zone déjà dégradée par les nombreux passages illégaux de quads. ll était accompagné d'un naturaliste, d'un étudiant stagiaire et d'un volontaire en service civique. C'est alors qu'une colonne de quads du « Centre Ardèche Loisirs mécaniques » arrive sur ce terrain. Le salarié de ce centre, voyant la présence de ces naturalistes qui constataient l'infraction, s'est alors arrêté et est venu menacer physiquement Lionel Coste. Les gendarmes, alertés, sont venus rapidement sur place et ont entendu ce salarié qui a confirmé avoir tenu des propos menaçants. Ces deux associations demandent aux autorités, préfecture et mairies de Beaulieu et Grospierres, de faire respecter la Loi en protégeant les zones naturelles qui représentent aujourd'hui, pour le Président de ces associations, des zones de non-droit environnemental. Des actions vont être menées dans les prochaines semaines par ces associations avec l'association Païolive.
En effet les organisateurs et pratiquants de « loisirs mécaniques » sont porteurs d’une violence, envers la nature comme envers les riverains. Dans la Lettre de Païolive No. 10 pages 3 et 4, nous avions évoqué cette violence dont un habitant des Gras de Lablachère avait été victime en 2022 qui, pour s’être opposé à l’intrusion de quads sur sa propriété, s’est retrouvé aux urgences. L’affaire de l’extension du circuit illégal de Saint-Brès jusqu’en Ardèche a obligé des citoyens à engager des frais de justice pour mettre les pouvoirs publics devant leurs responsabilités.
Ces agressions restent toujours impunies et il va falloir que cesse un jour cette impunité. A un certain niveau, la tolérance des pouvoirs publics devient complicité.
Nous vous tiendrons au courant des actions envisagées.
Deux expositions de photos de nature: